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Comment choisir un micro ? Suivez le guide !
Quel est le meilleur micro ?
Définissez d'abord vos critères !Ces paramètres vont être indispensables à étudier dans le choix de vos futurs micros, et vont surtout orienter l’utilisation précise que l’on pourrait en faire sur un instrument ou sur une voix, en studio ou en live.
Trouver un micro adapté à chaque source sonore est un réel enjeu, et bien le maitriser constituera tout l’art du preneur de son et la renommée de l’ingénieur du son.
Faut-il choisir un micro filaire ou un micro sans-fil ?
Qu'est-ce que la directivité d'un micro ?
Quelle est la taille de capsule idéale ?
Comment lire une courbe de réponse en fréquence ?
Quel niveau de pression sonore maximal choisir ?
Quelle connectique de micro sélectionner ?
Quel micro pour quel usage ? : Les cas pratiques
Les 6 meilleurs micros pour la voix
Les micros indispensables pour enregistrer une batterie
Quels micros choisir pour enregistrer les instruments acoustiques ?
Quels micros choisir pour capter un ampli guitare ou basse ?
Quels micros pour enregistrer un piano ?
Quels micros choisir pour du podcast ?
Les accessoires indispensables pour enregistrer
Qu'est-ce que la directivité d'un micro ?
La directivité, appelée aussi diagramme polaire, va déterminer le comportement de la capsule en fonction de la provenance de la source. C’est certainement l’une des caractéristiques la plus importante à prendre en compte lors de l’achat d’un nouveau micro.
Voici les principales directivités ci-dessous.
OmnidirectionnelSi le micro capte le son en provenance de toutes les directions, lui donnant une couverture à 360°, on qualifie ces micros d’omnidirectionnel. Ils capteront ainsi les sources en provenance de l’avant, de l’arrière et des deux côtés. Bidirectionnel / Figure en 8Si le micro capte le son en provenance de l’avant et de l’arrière de la capsule, on parle alors de directivité bidirectionnelle, ou de figure en 8 Unidirectionnel / CardioïdeSi le micro capte en majeure partie le son en provenance de l’avant, voir aussi un peu des deux côtés mais en tout cas pas de l’arrière, on parle de micro unidirectionnel ou cardioïde, en raison du motif graphique qu’il reproduit en forme de cœur. Supercardioïde / HypercardioïdeOn pourra également parler de micro supercardioïde et hypercardioïde, soit des micros qui vont capter la source sonore en provenance de l’avant, un peu des deux côtés, et dans une moindre mesure celle qui vient de l’arrière. Les hypercardioïdes ont un angle encore plus fermé sur les côtés, mais seront plus large sur l’arrière. Ils offrent ainsi de capter précisément la source avant, et un peu des ambiances arrières. Canon / LobeCe type de micro cardioïde a la particularité d’être très allongé et de bénéficier d’une directivité renforcée vers l’avant et plus étroite. Ce type de micro est essentiellement utilisé dans le reportage, ou pour sonoriser une caméra à la télévision comme au cinéma |
Quel micro pour quel usage ? : les cas pratiques
Les 6 meilleurs micros pour la voix
- - Shure SM58 : Dans cette catégorie, et idéal pour la scène, rien de tel qu’un bon micro dynamique comme le mythique SM58 qui offrira une reproduction claire et chaude de la voix.
- - Shure Beta 58A : On pourra aussi lui préférer le Beta 58A bénéficiant d’une réponse en fréquence optimisée tandis que sa directivité supercardioïde isolera la voix des autres sources sonores.
- - Shure Beta 87A : De la même manière, le Beta 87A conviendra parfaitement à la captation de la voix et ressortira avec netteté dans le mix grâce à son filtre coupe-bas empêchant les graves d’assourdir la prise.
- - Shure PGA27 : D’autres références seront tout aussi bien adaptées à la voix comme la série Performance Gear avec le PGA27, ou alors les modèles de la gamme KSM, les modèles 8 et 9.
- - Shure Beta 53 et 54 : Enfin toujours pour le live, et la sonorisation de chanteurs qui se déplacent frénétiquement sur scène, mieux vaudra certainement s’orienter vers un système serre-tête comme ceux de la série des Beta53 et Beta54.
- - Shure série KSM : En studio, le choix peut être à reconsidérer et des modèles statiques à large membrane, feront des merveilles, comme le KSM42 ou le KSM44A. Ils seront aussi multifonctions et outre la voix, ils pourront être utilisés et essayés sur bien d’autres instruments.
Les bons choix de micros pour enregistrer une batterie
Pour capter la batterie, nuls doutes, il faudra s’équiper de micros avec de solides capteurs capables de supporter de très forts niveaux, notamment pour la caisse claire et la grosse caisse. Ecoutez les différences grâce à la vidéo comparative des micros Shure où optez pour ces valeurs sûres :
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Quels micros choisir pour enregistrer les instruments acoustiques ?Pour enregistrer un violon, un violoncelle ou une clarinette, il conviendra de s’orienter vers un microphone statique haut de gamme comme le KSM141, puissamment polyvalent grâce à son sélecteur de directivité et son pad commutable à trois positions (0 dB, 15 dB, 25 dB).
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Quels micros choisir pour capter un ampli guitare ou basse ?Un micro à ruban tel que le KSM313 peut être un choix fort judicieux grâce à son ruban bi-directionnel qui permet d’obtenir un son chaud sur la partie avant du microphone et une sonorité plus claire sur sa face arrière.On pourra aussi s’orienter de manière plus classique, et pour un budget plus mesuré, vers le PGA57. Ce dernier est microphone dynamique qui s’inspire du fameux SM57 et qui va permettre une excellente captation même à fort volume, tout en assurant une bonne isolation aux bruits indésirables. |
Quels micros pour enregistrer un piano ?Idéal pour la prise de son de piano, le SM81 est un microphone statique cardioïde bénéficiant d’une courbe de réponse en fréquence bien uniforme offrant ainsi une reproduction fidèle de la source sonore en réduisant les bruits de fond.Il est équipé d’un filtre coupe-bas commutable à trois positions et dispose d’un atténuateur à -10 dB. Une autre solution bien intéressante serait de s’orienter vers le MV51, un microphone stéréo numérique à condensateur. Et que bien que destiné majoritairement à la captation de podcast, ce micro fait des merveilles sur un piano ! |
Quels micros choisir pour faire du podcast ?Bien sûr pour réaliser un podcast ou sonoriser une vidéo à diffuser sur les réseaux, rien de tel que d’adjoindre les services d’un micro au format USB, comme le MV88+ qui fonctionnera aussi bien sur Mac comme sur PC, mais aussi sur tout appareil compatible iOS, genre iPhone et iPad.Ce dernier est à classer dans la catégorie des microphones à condensateur et dispose d’un large diaphragme. Bien adapté au podcasting, et avec un aspect multimédia, le MV5 va pouvoir se poser sur un bureau grâce à son pied intégré. D’un design élégant, ce micro USB permet l’enregistrement numérique en 24 bits et 48 kHz. Il dispose de trois presets commutables pour les situations d’enregistrement suivantes : voix parlée, voix chantée et instrument. |
Les accessoires indispensables pour enregistrer
Pour finir n’oublions pas que, comme pour tout instrument, une utilisation optimale pourra se faire grâce à des accessoires dédiés et efficaces. Choisir un micro valant plusieurs centaines d’euros pourrait s’avérer désastreux à l’utilisation si ce dernier est utilisé sans bonnette, fixé à un pied bancal avec un câble de piètre qualité. Il serait bon aussi au moment de l’achat, de vérifier ce qui est fourni ou non comme accessoire avec le micro : une suspension, une bonnette, une valise de transport… On ne s’attardera pas ici sur l’utilité d’une boîte de protection lors du transport, comme une valise ou une housse, ou celle d’utiliser des câbles de qualité suffisante. Quoi qu’il en soit, voici quelques points à avoir en tête afin de comprendre la nécessité de posséder ces accessoires, éléments indispensables à retrouver dans la trousse à outils de tout bon ingénieur du son qui se respecte…
Bonnettes, écrans anti-pop et anti-réflexions
Généralement la bonnette est préconisée pour les prises extérieures comme pour les prestations live. Cette pièce de mousse qui épouse la forme de la capsule a pour objectif d’atténuer les vifs mouvements d’air qui pourraient frapper directement la membrane. En studio, toujours pour la captation de la voix, on lui préfèrera l’écran anti-pop. Ce dernier est élaboré autour d’un cadre recouvert par une gaze très fine qui concourt à atténuer ainsi les flux mais sans déformer le spectre sonore. L’autre intérêt pour se tourner vers un anti-pop est de contribuer à réduire les plosives et les sifflantes. Ces consonnes dites plosives (b, k, p, t, v) et celles nommées sifflantes (s, che, z, j) sont des plaies pour l’ingénieur du son. Enfin, signalons aujourd’hui la démocratisation sur le marché du home-studio des écrans anti-réflexions. Ce dispositif élaboré avec des mousses absorbantes, reprend la forme d’un arc de cercle, et il se fixe sur le pied de micro tout en entourant le micro sur 180°, offrant ainsi d’annuler toutes les réflexions sonores latérales et arrières.
Pinces et suspensions
Isoler son micro. Une bonne prise de son ne pourra être définitive que si le micro est isolé face aux secousses et aux perturbations extérieures. Si la plupart des micros d’entrée de gamme sont fournis avec une pince, notamment ceux avec les micros chant, il conviendra de se procurer une suspension pour les prises de studio des microphones statiques à large membrane. Cet outil formé par un ingénieux réseau d’élastique offre d’être totalement isolé des vibrations.
Pied de micro
Le pied de micro est définitivement devenu dans l’inconscient collectif des amateurs de sensations musicales, le symbole du live. Et en fait, ce n’est pas faux ! On peut même dire que bien choisir son pied de micro s’est aussi misé sur le bon déroulement de ses prestations, car quoi de plus rageant que de voir s’exploser au sol la capsule de son micro chant à plusieurs centaines d’euros. A moins de faire un tribute aux Sex Pistols ! Donc dans les points à vérifier : la solidité, notamment au niveau des vis et des bagues de fixation, ainsi que des leviers pour assurer les bons angles. La stabilité est aussi primordiale grâce au système de trépied.